L'histoire de Sainte Anne
Sainte Anne est la mère de la Vierge Marie et l’épouse de saint Joachim. Elle est l’aïeule de Jésus, le Christ Sauveur. Dans la Bible, les parents de la Sainte Vierge ne sont pas mentionnés. Les évangiles apocryphes, et spécialement le « Protévangile de Jacques », sont une source de renseignements concernant l’origine de sainte Anne. On sait qu’Anne était de la race sacerdotale d’Aaron par sa mère et probablement de la race royale de David par son père. Son époux Joachim était lui-même descendant de David. A la naissance, la petite reçut le prénom d’Anne qui signifie grâce de Dieu, elle avait une sœur aînée qui fut la mère de sainte Elisabeth, elle-même mère de saint Jean-Baptiste.
Le saint couple vécu à Nazareth où se trouvait la maison de Joachim, ils demeurèrent longtemps sans enfants et endurèrent courageusement cette épreuve ne cessant de prier et supplier le Seigneur de leur accorder un enfant. Pourtant, la stérilité mystérieuse d’Anne était au cœur du plan de Dieu : « Marie devait être fille de la grâce plutôt que de la chair et du sang, elle devait venir du Ciel plutôt que de la Terre, Dieu seul pouvait donner au monde un fruit si divin ». En plus de leurs prières, jeûnes et aumônes, Anne et Joachim firent promesse au Seigneur de leur vouer l’enfant. Alors qu’ils sont avancés en âge, Anne, en prière au Temple de Jérusalem, reçoit du Seigneur la certitude que sa prière est exaucée. En effet, elle constate sa grossesse peu après. La nativité de Marie, tout comme sa conception, fut miraculeuse. Sainte Anne fut préservée des douleurs de l’enfantement et des phénomènes naturels extraordinaires eurent lieu au moment de la naissance de la Vierge. Lorsque Marie eut trois ans, ses parents la menèrent au Temple de Jérusalem pour qu’elle y soit consacrée au Seigneur parmi les vierges du Temple. Ce don si saint et si grand n’est pas sans rappeler celui de Marie qui sur le Calvaire offrira son fils pour le salut du monde. La date précise de la mort de sainte Anne n’est pas connue. On pense cependant qu’après avoir donné leur fille chérie, les saints parents connurent une vieillesse douloureuse et moururent pendant que Marie était encore au Temple.
Plusieurs mystiques, tels que sainte Brigitte de Suède, ont reçu des révélations d’une grande richesse apportant des précisions sur la vie des parents de la Vierge. L’œuvre rapportée par Maria Valtorta notamment recèle des informations précises concernant la vie de sainte Anne.
La France a hérité des reliques de sainte Anne qui reposent aujourd’hui à Apt dans le Vaucluse, en effet, le culte à sainte Anne y existe depuis le XIIe siècle. Sainte Anne et saint Joachim sont fêtés conjointement le 26 août. Ils sont saints patrons des grands-parents, sainte Anne est aussi la patronne et protectrice des marins.
La dévotion à sainte Anne s’est d’abord développée en Orient au fur et à mesure que la vénération pour la Vierge Marie grandissait, avec notamment la reconnaissance par l’Église de la Vierge « Theotokos », c’est-à-dire Mère de Dieu. Sainte Anne est souvent représentée apprenant à sa fille à lire dans le livre de la Bible.
Fête champêtre pour la Sainte-Anne à Bouhy
Le dimanche matin, une messe en plein air près de la chapelle est célébrée et le soir les gens se retrouvent au bal sous rotonde.
Tout au long du week-end, buvette, restauration, sans oublier les manèges et animations de la fête foraine.
Les prières à sainte Anne
Prier sainte Anne sur Hozana
Sainte Anne intercède spécialement pour les personnes désirant rencontrer l'âme sœur. De nombreuses prières lui sont dédiées pour cette intention.
- Prière à sainte Anne pour les célibataires
- Neuvaine à sainte Anne pour les célibataires
- Prière à sainte Anne pour trouver l'âme soeur
- Neuvaine de sainte Anne
- Prières à sainte Anne pour les famille
La priere a sainte Anne : « Ô bonne mère »
Sainte Anne, ô bonne mère, vers toi montent nos chants,
entends notre prière et bénis tes enfants.
Ce lieu où ta présence tourne nos cœurs vers Dieu,
nous comble d’espérance en nous montrant les cieux.
Choisie par Dieu le Père, pour nous donner Marie,
que ton exemple éclaire les cœurs qui te supplient.
Fidèle à sa promesse, ton Dieu, ton créateur,
dans toute sa sagesse a regardé ton cœur.
Ta foi, ô bonne Mère, illuminait ta vie
et préparait la terre à l’accueil du Messie.
Retrouvez ici la prière entière.
Les neuvaines à sainte Anne
La prière d’une neuvaine, en préparation d’une fête liturgique ou à tout autre moment de l'année, permet de demander l’intercession d’un saint en priant neuf jours de suite tout en approfondissant sa vie, ses prières, ses conseils spirituels. Les neuvaines sont particulièrement efficaces pour toute demande. Voici plusieurs neuvaines à sainte Anne :
- La neuvaine à sainte Anne et saint Joachim, parents de la Vierge Marie.
- La neuvaine à sainte Anne pour les familles.
- La neuvaine à sainte Anne pour les couples désirant un enfant.
La légende de sainte Cécile
Malgré son désir de vie consacrée à Dieu, les parents de sainte Cécile se sont arrangés pour la marier à un païen nommé Valeriano. Lors de leur nuit de noces, refusant de rompre son vœu de chasteté, Cécile a révélé à son mari qu’elle était chrétienne et l’a supplié de se convertir.
Cette légende fut transmise par Jacques de Voragine dans La légende dorée (ouvrage qui relate la vie d’environ 150 saints et martyrs, écrit entre 1261 et 1266). Elle dit que lors de sa nuit de noces, quand Cécile confia à Valeriano le secret de sa conversion elle aurait tenu ces paroles :
« J'ai pour amant un ange qui veille sur mon corps avec une extrême sollicitude. S'il s'aperçoit le moins du monde que tu me touches, étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera, et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ; mais s'il voit que tu m’aimes d'un amour sincère, il t'aimera comme il m’aime, et il te montrera sa gloire. »
Alors, Valeriano, touché par la grâce de Dieu lui répondit : « Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je m’assure que c'est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. ».
Alors Cécile lui fit lire l’évangile de saint Luc.
À sa grande surprise, Valeriano accepta, il renonça aux idoles et se convertit. C’est le pape Urbain qui le prépara au baptême et le baptisa à Pâques. Sainte Cécile fût à l’origine de nombreuses autres conversions.
Les époux ont ainsi vécu une vie de dévotion à Dieu, utilisant leur richesse pour aider les pauvres et soutenir les chrétiens. Par leur exemple de piété, ils ont été à l’origine de nombreuses conversions, notamment celle du frère de Valeriano, Tiburtius. Ensemble, ils ont œuvré à répandre l’évangile. Leur travail de missionnaire a finalement attiré l’attention des autorités, et du préfet Turcius Almachius, qui leur ont ordonné de renoncer à leur foi et de cesser leur évangélisation. En cas de refus, ils seraient condamnés à mort. Courageux et fermes dans leur foi, Cécile, Valeriano et Tiburtius redoublèrent de piété en réaffirmant leur amour du Seigneur. Ils sont morts en martyr, par l’épée, à cause de cela.
Des légendes affirme que durant son mariage, alors que les musiciens jouaient de leur instrument, elle chanta une hymne à la gloire de Dieu dans son cœur. Un autre dit qu'allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Ces circonstances en feront la patronne du chant sacré et des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d'instruments de musique. On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent enturbannée et richement habillée, signes d'une origine patricienne.
Sainte Cécile est citée dans le Canon romain de la Prière Eucharistique aux côtés des saintes martyres Agathe, Lucie, Agnès, Anastasie, Félicité et Perpétue. Découvrez les magnifiques histoires des premières martyres chrétiennes comme sainte Barbe et sainte Philomène !
Sa dépouille fut retrouvée en 821 dans les catacombes de Saint Calixte puis transférée au quartier de Trastevere, où une basilique fut construite pour l'accueillir. Lors des fouilles de 1599, le corps fut exhumé et l'on s'émerveilla de le trouver intact et dans sa position d'origine. Cet évènement contribua à renforcer l'intérêt pour l’Église primitive, qui imprégnait certains milieux ecclésiastiques et intellectuels de l'époque. Bien que les actes de son martyre produits par la suite n'aient pas été authentifiés2, le sculpteur Stefano Maderno (1576-1636), frère de l'architecte Carlo Maderno, était présent lors de l'identification de la dépouille. L’œuvre qu'il réalisa aussitôt rend compte de cette fascination devant les témoignages de l’Église originelle.
Trois belles prières à sainte Cécile
Prière pour demander à sainte Cécile d’intercéder pour nous
« Ô Sainte Cécile, que Dieu glorifie par tant de miracles et que l’Eglise de Jésus Christ a nommée patronne de la Musique et des Chants, daignez considérer nos prières et nos supplications. Vous qui êtes la Protectrice des harmonies et des symphonies humaines, nous recourons à vous. Montrez, comme votre renommée le manifeste de plus en plus depuis les hauteurs du Ciel, qu’une voix sainte comme la vôtre est pour nous une puissante intercession et que nous pouvons compter sur votre aide. Obtenez pour nous la grâce que nous vous demandons, ainsi que celle de rester fidèle à Jésus Christ par Marie, tout au long de notre vie. Amen. »
Prière pour demander la protection de sainte Cécile
« Oh, Sainte Cécile ! Fille de Dieu, vierge glorieuse, et fidèle épouse de Jésus-Christ. Je viens à toi parce que j’ai besoin de ta protection divine et de ton salut. Je suis un simple pêcheur, à l’arrière de Dieu, priant pour son pardon, sa volonté et son intercession auprès de Jésus-Christ. Je vous demande de m’offrir la charité de la protection divine, la prospérité et la grâce de la vertu sur le chemin de la pureté en ces temps difficiles. Vous savez que je travaille avec mes mains et que je dépends d’elles pour la technique de jouer de la musique au nom de Dieu, alors s’il vous plaît, offrez leur une protection spéciale. Madame, prenez soin de tout le mal, des blessures et des accidents. Donnez-moi la force, le rythme, la confiance, la connaissance, l’honneur, l’accord et les étoiles, car sans elles, je serai incomplet. Avec votre manteau de protection, je vous prie de protéger ma famille et mes proches. Toi qui as tant aimé Jésus-Christ dans la vie, tu as vécu dans ta chair les terreurs que les incroyants apportent avec eux ; les fausses accusations, les tromperies et les trahisons que tu as subies, m’apprennent à être fort face à l’adversité. Donnez-moi Sainte Cécile, seulement un dixième de votre courage, et je serai aussi fort que Dieu le veut. Oh ! Sainte Vierge, entends mes prières que je t’offre de tout mon cœur. Amen ! »
src:https://hozana.org/saints/sainte-cecile
Prière pour demander les grâces musicales de sainte Cécile
« Ô glorieuse Sainte Cécile, patronne des musiciens, nous venons à vous dans la prière, demandant votre intercession devant le trône de Dieu. Toi qui as utilisé le don de la musique pour louer le Seigneur et conduire les autres vers lui, aide-nous à utiliser nos talents pour glorifier Dieu et rapprocher les autres de lui.
Nous prions pour tous les musiciens, afin qu'ils puissent utiliser leurs dons pour élever et inspirer les autres, et qu'ils se souviennent toujours de la source de leurs talents. Nous prions pour tous ceux qui cherchent à vivre une vie de foi et de dévotion, afin qu'ils puissent suivre son exemple de courage et de fermeté face à la persécution. Ô Sainte Cécile, priez pour nous, afin que nous soyons dignes des promesses du Christ. Amen. »
Sainte Colombe
Vierge et martyre à Sens (+ 274)
Une jeune fille espagnole venue dans la région de Sens en Bourgogne, qui mourut pour sa foi et dont la vie est toute résumée par ce don d'elle-même au Christ. Elle fut très honorée au Moyen Age à Paris.
"Jeune fille originaire d'Espagne qui quitta son pays à cause des persécutions. Elle s'établit à Sens, où existait une forte et fervente communauté chrétienne à laquelle elle se joignit. Alors qu'elle était encore très jeune, elle résista courageusement aux autorités romaines qui voulaient la faire renoncer à sa foi, et subit le martyre à la sortie de Sens* (lieu dit: Fontaine d'Azon). Les chrétiens construisirent une église sur son tombeau et un monastère s'y établit.
Aujourd'hui un pèlerinage a lieu tous les ans au mois de juillet dans l'église qui se trouve sur son tombeau, à Saint-Denis-les-Sens. C'est là que se trouve sa statue." (source: diocèse de Sens-Auxerre)
- Les martyrs bourguignons de la persécution d'Aurélien, 'annales Bourgogne' Bibliothèque municipale de Dijon.
- Illustration: Fête de Sainte Colombe 2016. Colombe n'était pas seule, isolée; Béate, Sanctien et Augustin ont cheminé avec elle...
"Née en Espagne de famille royale et de parents païens, Colombe consacre sa vie à Jésus Christ. Avec quelques fidèles, elle prend le chemin de la Gaule. Après avoir reçu le baptême à Vienne (en Dauphiné), elle se rend au pays de Sens où la religion est très florissante. Modèle de pureté et de courage, elle subit le martyre le 31 décembre 274, pour affirmer sa foi et conserver sa virginité. Dès le VIIe siècle, un monastère est fondé sur son tombeau." (Saint-Denis-lès-Sens)
- Sainte Colombe, fille de prince, venait de Saragosse, elle fuyait les persécutions qui y sévissaient, remontant principalement l'ancienne voie reliant le Midi de la Gaule à Lyon, afin de se rendre à Sens... D'abord l'itinérance avec le strict minimum sur elle et avec elle... Des maisons se sont ouvertes afin de les accueillir, (elle était avec Béate, Sanctien et Augustin), entre autres à Vienne au sud de Lyon où Colombe reçut le sacrement du Baptême... L'empereur romain n'étant pas arrivé à ce qu'elle renonçât à sa foi, ordonna qu'elle fut décapitée hors de la ville, à la Fontaine d'Azon. (extraits de l'homélie , pèlerinage 2013 à sainte Colombe de Sens)
* Un internaute nous écrit: Sainte Colombe subit le martyre à Saint-Clément - 89100. Au lieu de son supplice existent un calvaire et une source; des processions y sont toujours organisées.
À Sens, sainte Colombe, vierge et martyre.
Martyrologe romain
Saint Germain de Paris
Saint Germain de Paris naquit au territoire d’Autun. Tout jeune, il faillit être victime d’une mère dénaturée et d’une grand-mère criminelle ; mais Dieu veillait sur cet enfant de bénédiction et le réservait à de grandes choses. Germain se réfugia près d’un ermite, son oncle, dont il partagea la vie austère, et dont il s’étudia chaque jour à imiter la piété et les vertus. L’évêque d’Autun, ayant fait sa connaissance, conçut pour lui une très haute estime, et lui donna, malgré les réclamations de son humilité, l’onction sacerdotale, puis le nomma bientôt abbé du monastère de Saint-Symphorien d’Autun.
Par ces temps de guerre et de dévastation, les pauvres affluent. Germain, toujours ému à la vue d’un homme dans la souffrance, ne renvoie personne sans lui faire l’aumône, au point qu’un jour il donne jusqu’au dernier pain de la communauté. Les moines murmurent d’abord, puis se révoltent ouvertement. Germain, pleurant amèrement sur le défaut de foi de ses disciples, se retire dans sa cellule et prie Dieu de les confondre et de les corriger. Il priait encore, lorsqu’une dame charitable amène au monastère deux chevaux chargés de vivres, et annonce que le lendemain elle enverra un chariot de blé. La leçon profita aux religieux, qui rentrèrent dans le devoir.
Un jour le feu prend au grenier, menaçant de brûler toute la récolte du couvent. Germain, calme et confiant, saisit une marmite d’eau à la cuisine, monte au grenier en chantant Alleluia, fait le signe de la Croix et jette quelques gouttes d’eau sur la brasier, qui s’éteint.
Un jour qu’il était en prière, il voit apparaître un vieillard éblouissant de lumière, qui lui présente les clefs de la ville de Paris : "Que signifie cela ? demande l’abbé. — C’est, répond la vision, que vous serez bientôt le pasteur de cette ville." Quatre ans plus tard, Germain, devenu évêque, resta moine toute sa vie, et il ajouta même de nouvelles austérités à celles qu’il avait pratiquées dans le cloître. Après les fatigues d’une journée tout apostolique, son bonheur, même par les temps rigoureux, était de passer les nuits entières au pied de l’autel.
Germain eut la plus grande et la plus heureuse influence auprès des rois et des reines qui se succédèrent sur le trône de France pendant son épiscopat ; on ne saurait dire le nombre de pauvres qu’il secourut, de prisonniers qu’il délivra, avec l’or des largesses royales. Il mourut, plein de mérites, à l’âge de quatre-vingts ans.
Souvent il se contentait d’une tunique et le reste de son habit, il en vêtait un pauvre nu, pour que le gueux fût réchauffé tandis que son bienfaiteur gelait.
src:https://viechretienne.catholique.org/saints/1639-saint-germain-de-paris
"Souvent il se contentait d’une tunique et le reste de son habit, il en vêtait un pauvre nu, pour que le gueux fût réchauffé tandis que son bienfaiteur gelait."
(Saint Venance Fortunat – Vie de saint Germain de Paris)
PRIÈRE À SAINT GERMAIN
Ô saint Germain, bienheureux évêque de Paris, notre saint patron, nous implorons (durant cette Neuvaine) le secours de ta protection. Tu as toujours été si bon pour les pécheurs, si tendre pour tous les malheureux, si miséricordieux pour tous les pauvres. Ô toi, le plus charitable des pères, prie Dieu qu'il nous délivre de l'esclavage de nos péchés et de la chaîne si pesante de nos infidélités !
Le Seigneur avait mis sa puissance entre tes mains pendant cette vie ; déploie donc en notre faveur ce grand crédit dont tu bénéficiais alors, et qui n'a pu que s'accroître par ton entrée dans la gloire. Fais-nous voir clairement ce que nous devons faire pour être fidèles au Seigneur. Souvent, nous sommes sourds à la voix de notre conscience : ouvre notre coeur pour que nous entendions et suivions les inspirations de la grâce. Toi qui as ressuscité tant de morts, délivré tant de prisonniers, guéri tant de malades, tire-nous de la tiédeur et de l'indifférence dont nous sommes souvent prisonniers ; redonne-nous la vigueur qui nous est nécessaire pour marcher constamment dans la voie des commandements et arriver ainsi à partager avec toi les joies du ciel. AMEN.
Saint Laurent : un diacre et martyr chrétien
La fête de Saint Laurent est célébrée chaque année le 10 août. Saint Laurent est un diacre et martyr chrétien du IIIe siècle, il est connu pour sa dévotion à Jésus et sa persécution pour sa foi. Il a servi en tant que diacre à Rome et a été un témoin courageux pour la vérité de la foi chrétienne. Saint Laurent a été soumis à un supplice cruel et a été brûlé sur un gril. Malgré cela, il a maintenu son témoignage et sa foi jusqu'au bout. Il est devenu un symbole de courage et de dévotion à la foi pour les chrétiens à travers le monde et est souvent appelé "Saint Laurent, le Martyr".
Diacre de l'Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d'être le gardien des biens de l'Église. Lorsque l'empereur Valérien prend un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort, mais lui est épargné dans l'espoir qu'il va livrer les trésors de l'Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. "Voilà les trésors de l'Église." Il est condamné à être brûlé à petit feu sur un gril. Son suplice dura trois jours. Il a encore le sens de l'humour et un courage extraordinaire : "C'est bien grillé de ce côté, tu peux retourner," dira-t-il au bourreau. Il fut l'un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté.
Saint Laurent est souvent invoqué pour la guidance spirituelle et pour l'intercession pour les besoins spirituels. Saint Laurent, protecteur des martyrs, priez pour nous pour que nous soyons des instruments de dévotion à Jésus et que nous soyons protégés contre les persécutions.
Saint Laurent est considéré comme le patron des cuisiniers, des archivistes et des électriciens en raison de son martyre sur une grille de cuisson. Il est également associé à la protection contre la famine et les incendies.
Prière à Saint Laurent
ô Saint Laurent, martyr fidèle,
Tu as offert ta vie pour ta foi.
Nous te prions de nous aider à suivre l'exemple de ton courage et de ta détermination.
Donne-nous la force de rester fermes dans notre foi en toutes circonstances,
Et aide-nous à être des témoins lumineux de l'amour de Dieu pour le monde.
Amen.
src:https://www.palaisdurosaire.com/fr/blog/saint-laurent-un-diacre-et-martyr-chretien-n127
Saint Martin
Auteur : Mellis-Ferriol, Jeanine | Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .
La nuit suivante Martin fait un rêve extraordinaire. Il voit Jésus vêtu de la moitié du manteau qu’il a donné au malheureux et le Christ s’adressant aux anges et aux saints qui sont près de lui dit : « c’est Martin simple catéchumène, qui m’a couvert de ce manteau. »
Après ce songe Martin demande et reçoit le sacrement du baptême. Il a 22 ans. Plus que jamais il souhaite quitter l’armée pour entrer au service de Dieu. Mais comment arriver à convaincre ses chefs ? Il faudrait un miracle pour que l’empereur croit à sa vocation…
La veille d’une grande bataille Martin propose de se présenter devant l’ennemi, sans arme, sans bouclier, armé seulement de son crucifix. C’est ce qu’il fit le lendemain et à la stupéfaction générale l’ennemi tourne le dos et abandonne le combat.
L’empereur, ému par cet acte de courage et de foi, autorise Martin à entrer dans la milice des moines. Martin va trouver l’évêque de Trèves qui l’emmène à Rome avec lui. À leur retour ils s’arrêtent à Poitiers et Martin fait la connaissance de l’évêque saint Hilaire qui était le plus grand chrétien en Gaule à ce moment-là. Une grande amitié va naître entre ces deux hommes exceptionnels.
Martin décide de s’installer près de Poitiers à Ligugé. Pendant des mois il vit dans la solitude, passant ses journées en prière, se nourrissant d’herbes, de racines.
Il ne quitte sa retraite qu’une fois pour un voyage dans son pays natal en Pannomie avec l’espoir de convertir ses parents. Il n’arrivera pas à convaincre son père mais sa mère adoptera la religion chrétienne à la grande joie de Martin.
Il revient ensuite au Poitou. Frappés par son exemple des hommes viennent le rejoindre pour vivre la même vie que lui et se construisent des cabanes autour de sa cabane. Bientôt Ligugé devient le premier monastère fondé en Gaule. Un monastère où les moines ne vivent pas cloîtrés car les faux dieux règnent dans les campagnes et les moines seront aussi missionnaires allant dans les villages les plus isolés pour faire connaître l’évangile aux Gaulois.
L’évêque de Tours, saint Lidoire vient de mourir et le peuple chrétien désire et réclame Martin, qui est aimé et vénéré par tous comme nouvel évêque. Mais Martin acceptera-t-il de quitter sa chère solitude ? Les Tourangeaux trouvent un prétexte pour le faire venir à Tours. Connaissant sa charité, ils envoient des messagers pour lui demander de venir guérir une femme d’une grande bonté qui est en train de mourir. Martin les suit et lorsqu’ils sont arrivés, ses guides l’entraînent vers la cathédrale pour qu’ils puissent se reposer un moment. L’église est pleine de monde, les cloches sonnent, la population rassemblée acclame Martin et le supplie d’être leur évêque. Martin ne peut plus refuser. Le pape ratifie le choix du peuple et il reçoit la consécration épiscopale.
Martin accepte d’assumer les lourdes responsabilités de la charge qui lui a été confiée mais il rejette les honneurs. Avant tout, il désire rester l’apôtre des campagnes et le but de sa vie sera de christianiser la Gaule.
À cette époque le rôle d’un évêque était très important. Non seulement il dirigeait le clergé mais devait s’occuper aussi des affaires publiques. Martin s’acquitte de ces différentes tâches avec beaucoup d’intelligence et de bonté. Sa charité est sans limite et sa réputation est grande dans toute la Gaule.
Près de Tours à Marmoutiers il fonde un grand monastère et de toutes les régions des hommes, chaque jour plus nombreux, se joignent à lui.
Tous les soirs il quittait sa résidence de Tours et venait rejoindre les moines veillant, priant et dormant avec eux. On peut encore voir la grotte où il vivait. De Marmoutiers, Martin envoya des moines sur toutes les routes pour prêcher et convertir les païens. Parmi les plus célèbres on peut citer saint Patrick en Irlande, saint Corentin en Bretagne.
Martin, vêtu d’une simple robe de bure parcourt en compagnie de quelques frères un grand nombre de provinces : le Maine, l’Anjou, la Bretagne, le Dauphiné, Paris. Dans les grandes villes le nombre des chrétiens augmente d’une façon considérable, mais dans les campagnes on adore les faux dieux : Teutates, Behel, Apollon. On honore le soleil, le feu, les grands arbres…
Un jour près d’Autun, les paysans refusent d’abattre un arbre, un pin immense, qu’ils considèrent comme sacré. Martin essaie en vain de leur expliquer que cet arbre n’est pas une divinité, que le vrai Dieu l’a créé comme il a créé toute la nature. Mais les paysans n’acceptent pas ses arguments et ils disent à leur évêque : « est-ce que vous seriez d’accord pour vous laisser attacher du côté où cet arbre va tomber si on l’abat » – « très bien » répond Martin. Les hommes ligotent Martin au tronc, les cognées commencent à frapper, l’arbre s’incline, se penche puis subitement se redresse et tombe du côté opposé.
Bouleversés par ce miracle, les paysans se convertissent au catholicisme.
À Amboise, Martin demande aux habitants de détruire un temple et une tour, vestiges du culte païen, mais personne ne semble l’entendre. Martin implore Dieu de l’aider. Un ouragan éclate qui détruit le temple et la tour.
Messager du Christ, inlassablement Martin va de village en village apporter la bonne nouvelle et sur sa route les miracles se multiplient. Il guérit de nombreux malades. À Chartres il rend la parole à un enfant qu’un démon rendait muet. On raconte même, qu’un jour, un ours ayant dévoré son âne, Martin demanda à l’ours de porter les colis puisqu’il n’avait plus d’âne pour le faire. L’ours accepta de bonne grâce et ils continuèrent leur chemin en toute amitié.
Sa réputation de sainteté était grande et tous le réclamaient. Il alla jusqu’en Auvergne et dans le Massif Central où l’on pratiquait l’idolâtrie.
Malgré sa grande activité et ses voyages incessants, Martin, à 81 ans, est encore très vigoureux. Cependant, il sent sa fin prochaine et désire mourir à Marmoutiers dans ce couvent du Val de Loir qu’il a toujours beaucoup aimé. Mais il est obligé de se rendre en Poitou au monastère de Candes pour réconcilier les moines qui se sont querellés. Très vite, il rétablit la paix et l’harmonie dans la communauté, mais ses forces l’abandonnent, il ne peut repartir pour Marmoutiers.
Il demande aux frères de l’étendre par terre sur de la cendre, il les bénit, et, heureux, saint Martin, apôtre de campagne, évêque de Tours, entre dans le royaume de Dieu.
Après sa mort les Tourangeaux viennent chercher sa dépouille et deux mille moines accompagnent Martin jusqu’à Tours qui devint par la suite un important lieu de pèlerinage.
Jeanine Mellis-Ferriol.
Rayonnement spirituel de saint Martin
La vie de saint Martin, telle que nous la livre Sulpice Sévère, montre une spiritualité caractérisée par plusieurs aspects :
- La charité : le geste mémorable du partage du manteau orienta toute la vie de Martin qui apprit à voir le Christ en chacun et le servir comme on servirait le Christ, « ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait » dit le Jésus dans l’évangile lu chaque année pour la fête de saint Martin.
- L’annonce de la vraie foi : Martin était un prédicateur infatigable, formé par le grand théologien saint Hilaire de Poitier, il n’eut de cesse de rappeler la doctrine et combattre les hérésies, spécialement l’arianisme et le paganisme encore très répandu en Gaule.
- La miséricorde : toute sa vie de moine et d’évêque, Martin fit preuve de miséricorde auprès des pauvres, des souffrants, des nécessiteux. Avant tout, il parcourut la Gaule portant la Bonne Nouvelle mais il était aussi habité par la puissance du Christ qui lui faisait opérer de nombreux prodiges : guérir les malades (lépreux, paralysés), expulser les démons, ressusciter les morts. Cette puissance thaumaturgique a continué par l’intercession du saint auprès de sa tombe ou les malades venaient nombreux
A Myennes
Une messe est célébrée avec la participation active des enfants du caté de Neuvy
A la fin de la célébration est offert à chaque membre de l’assemblée un morceau de brioche et une fleur pour inviter à fleurir dans le monde. Une journée où les participants sont été heureux de se revoir et de partager un moment ensemble.
Merci saint Martin !
photos : Dominique
Prière à Saint Martin de Tours
ô bienheureux Saint Martin, vous avez consacré votre vie à servir le Seigneur et à aider les plus démunis.
Avec compassion et générosité, vous avez partagé votre cape avec un pauvre qui grelottait de froid.
Nous vous prions aujourd'hui pour que nous puissions suivre votre exemple et être des témoins de l'amour de Dieu envers tous les hommes.
Aidez-nous à partager nos biens avec ceux qui en ont besoin, et à vivre dans la charité et la justice.
Que nous soyons également des serviteurs fidèles du Seigneur, en poursuivant la paix et la justice dans ce monde, et en diffusant sa parole avec courage.
ô bienheureux Saint Martin, priez pour nous et pour tous ceux qui cherchent la lumière de Dieu dans leur vie.
Amen.
Saint Pèlerin d'Auxerre
évêque d'Auxerre, martyr (+ 304)
ou Pérégrin.
Évêque qui, le premier, planta la croix du Christ dans la région d'Auxerre par sa parole et dans son sang. Arrêté pour avoir détourné le peuple des cultes païens, il répondit au préfet romain: "Je confesse le Christ sans crainte jusqu'à la mort."
"Missionnaire envoyé par Rome, accompagné du prêtre Marse, du diacre Corcodome, de Jovien et Jovinien. Ils s'arrêtèrent à Auxerre pour annoncer l'Évangile et formèrent la première communauté chrétienne.
Pèlerin partit ensuite prêcher contre les idoles en Puisaye: il mourut martyr à Bouhy (près d'Entrains dans la Nièvre). Ses compagnons poursuivirent leur mission à Auxerre après sa mort.
On peut voir, sous l'actuel temple protestant à Auxerre, l'emplacement du premier baptistère qui porte le nom de Jovinien." (source: diocèse de Sens-Auxerre - saint Pélerin, premier évêque d'Auxerre)
"À l'origine (du IIIe au VIe siècle) les premiers évangélisateurs de ce qui deviendra le diocèse de Nevers sont des hommes que l'Église a canonisés: Saint Révérien, Saint Pèlerin, Saint Martin, Saint Germain..." Du VIe au XXIe siècle, de Saint Eulade à Thierry Brac de la Perrière, histoire du diocèse, quinze siècles d'évangélisation en Nivernais.
À Bouhy sur le territoire d'Auxerre, peut-être au IIIe siècle, la passion de saint Pèlerin, martyr, vénéré comme le premier évangélisateur et évêque de la cité.
src:https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1170/Saint-P%C3%A8lerin-d-Auxerre.html
Le pèlerinage paroissial, autour de Saint Pèlerin, fêté en principe le 16 Mai.
qui fus toi-même le médecin de saint Pérégrin
en le guérissant d'une plaie cancéreuse,
accorde-nous, par son intercession,
la grâce de t'aimer dans un service humble,
joyeux, amoureux et priant de notre entourage.
Par l'entremise de saint Pérégrin,
patron des malades qui souffrent de cancer,
préserve-nous de cette maladie.
Accorde la santé aux malades qui en sont atteint,
si c'est pour leur bien et ton bon vouloir.
Guéris-nous du cancer qui anémie notre vie de disciples.
Toi qui vis auprès du Père, pour les siècles des siècles.
AMEN.
Saint Quentin
Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme saint Crépin et saint Crépinien, vinrent prêcher l’Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu’ils avaient reçu. Amiens fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son enseignement ; il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l’admiration des uns et la haine des autres.
Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui :
"Comment t’appelles-tu ? lui demande Rictiovarus.
Je m’appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j’ai reçu le nom de Quentin.
Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions !
La vraie noblesse, c’est de servir Dieu ; la religion chrétienne n’est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de Son Fils, engendré avant tous les siècles.
Quitte ces folies et sacrifie aux dieux.
Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c’est de les adorer.
Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu’à la mort.
Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme."
Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient Son martyr, et l’on entend une voix céleste, disant : "Quentin, persévère jusqu’à la fin, Je serai toujours auprès de toi." En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un Ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes.
Après de nouveaux et plus cruels encore supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin . Les assistants virent son âme s’envoler au Ciel sous la forme d’une blanche colombe.
src:https://viechretienne.catholique.org/saints/5863-saint-quentin
Prière à Saint Quentin :
Ô saint Quentin, vaillant martyr de la foi,
Toi qui as enduré l’épreuve et la souffrance avec une ferme résolution,
Nous nous tournons vers toi en ce jour avec confiance.
Prie pour nous, saint Quentin, auprès de Dieu tout-puissant,
Obtiens-nous la grâce de la force intérieure pour persévérer dans notre foi et notre témoignage chrétien.
Amen.
Sainte Reine, son histoire
Née à la fin du IIIe siècle après JC, Reine est l'enfant unique de Clément, arrière-petit-fils d'un général romain, devenu l'époux de la soeur d'un illustre général gaulois, commandant tout puissant du pays d'Alésia( Côte d'or).
Reine, dont la mère est décédée à sa naissance, est élevée par une nourrice, vouée à la nouvelle foi : la foi chrétienne. Elle va lui enseigner le courage des martyrs, le refus des richesses et l'amour du sacrifice. Quand elle atteignit ses 15 ans, son père voulut la convier aux plaisirs de son rang afin de lui présenter des prétendants.
Elle lui opposa un «je suis chrétienne » ce qui généra colères et réclusion dans une ferme parmi les valets, les paysans, où elle surveillera ses moutons près des "trois Ormeaux" en chantant.
C'est à cet endroit qu'Olibrius, gouverneur romain, venu sur ordre de l'empereur, anéantir toute véléité de christianisation, va la découvrir et tomber sous son charme. Avec autorité, il va lui demander sa main. Reine refusera. Olibrius la fera emprisonner dans un cachot à Grignon. Il réitèrera sa demande avec moultes promesses. Mais Reine demeurera inébranlable devant un père impuissant et torturé de remords. Elle subira tout l'arsenal de tortures (l'eau, le fer, le feu).
Elle aura la tête tranchée au dehors de la ville, à Alise-Sainte-Reine au lieu même où selon la légende, jaillira une fontaine. Sa mort donnera naissance à un véritable culte et un pélerinage.
Depuis plusieurs siècles, pratiquement sans interruption, les habitants d’Alise racontent à la fin du mois d’août, à l’attention des pèlerins et des spectateurs venus de tous horizons, l’histoire du martyre de Reine, survenu en l’an 253.
Cette fête commence par une procession en costumes qui traverse les rues du village le samedi soir et le dimanche matin selon un rituel inchangé depuis les années 1650. Elle se poursuit ensuite, dans le cadre exceptionnel du théâtre des Roches, une pièce de théâtre, appelée mystère, qui relate l’histoire de Reine, jeune fille, noble gauloise, éveillée par sa nourrice à la foi chrétienne qui refuse de céder aux avances d’un général romain "Olibrius" et de renoncer à sa foi.
On invoque Sainte Reine pour obtenir la guérison de la teigne, de la gale, des ulcères et de l’impétigo.
Cette jeune vierge subit le martyre en 253 et il est peu de jeunes filles qui montrèrent un tel courage au milieu des supplices les plus raffinés qui lui furent appliqués. Aussi Dieu lui accorde-t-il toutes ses demandes.
Prions donc sainte Reine avec la plus grande confiance.
INVOCATION
Ô Dieu infiniment bon, qui avez élu sainte Reine pour la consolation et le secours de tous ceux qui souffrent cruellement, ayez égard, ô mon Dieu, à la confiance que nous avons dans les mérites de sainte Reine; écoutez favorablement nos prières, afin que nous puissions vous bénir et chanter les louanges de notre sainte Patronne. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.
Sainte Reine, soyez-nous propice et guérissez-nous de toute maladie et de toute contagion.
ORAISON
J’honore en votre nom, ô Jésus, le royal étendard de votre croix, votre couronne d’épines, les clous tout rougis de votre sang, la lance qui a percé votre côté sacré, vos plaies, votre sang, votre mort et votre tombeau; car de toutes ces choses il me vient comme un souffle de vie qui anime mon âme. Réveillez-moi de la mort où je sommeille; préservez-moi des artifices du démon; fortifiez-moi, afin que le joug de vos commandements me soit léger, et que le fardeau de votre croix que vous m’avez commandé de porter me soit doux, afin qu’à votre exemple je supporte avec un courage invincible les épreuves si nombreuses de ce monde de misère. Ainsi soit-il.
La légende de Sainte Solange
Sainte Solange, qui aurait vécu à la fin du IXème siècle, est la patronne du Berry.
«On la représente gardant ses moutons, avec une étoile au-dessus de sa tête; d’autres fois, elle est agenouillée au pied d’une croix, et entourée de son troupeau; on aperçoit dans le lointain le comte Bernard, accompagné d’un écuyer. Enfin, on la voit, le plus communément, portant sa tête entre ses mains.» (Guérin)
La légende
La légende raconte que Solange (ou Soulange) était une jeune bergère, très belle. Elle habitait Villemont, paroisse de Saint-Martin-du-Crot, dans un lieu appelé le pré Verdier. Un jour qu’elle gardait son troupeau, Bernard de la Gothie, fils de Bernard, comte de Bourges, de Poitiers et d’Auvergne, la rencontra. Frappé par sa beauté, il fut pris d’une passion soudaine pour la jeune fille et lui proposa de l’épouser. Mais Solange refusa, «parce qu’elle avait voué sa vie à Jésus-Christ» (Badin et Quantin) et qu’elle ne voulait pas d’autre époux. Le prince redoubla ses assiduités auprès de la bergère. Devant le refus réitéré de la belle, peu habitué sans doute qu’on opposât une résistance à ses désirs, il passa bientôt des prières aux menaces puis à la violence. Il tenta de forcer Solange. Celle-ci s’enfuit. Son galant furieux la poursuivit, et tirant l’épée, l’atteignit et lui trancha la tête.
Selon la légende, la petite bergère aurait alors prononcé encore trois fois le nom du Sauveur, puis ramassant sa tête 1) , l’aurait porté en l’Eglise de Saint-Martin, où elle fut inhumée.
Le culte de Sainte Solange en Berry
La tradition a retenu le 10 mai 878 comme date du martyre de Solange. Son culte est resté important en Berry depuis le moyen-âge jusqu’à notre époque. Inhumée au cimetière de Saint-Martin, on exhuma les restes de la sainte «à cause des miracles qu’ils opéraient» (Guérin). D’abord recueillis dans une châsse en bois, ils furent ensuite placés dans une châsse en cuivre. La dernière translation eut lieu en 1511. En 1657, la ville de Bourges fit don d’une châsse d’argent pour y placer l’ancienne. Puis en 1793, pendant la Révolution, les reliques furent dispersées.
La croyance populaire attribue à la vierge de Villemont de nombreux miracles opérés par son intercession : aveugles qui recouvrent la vue, muets qui retrouvent la parole, sourds qui peuvent de nouveau entendre. Les malades «de toute espèce» guérissent, les possédés sont délivrés…
Les habitants de Bourges avaient recours à Sainte Solange «dans les calamités publiques». On portait en procession, dans leurs murs, la châsse qui contenait les reliques de la sainte. «Le 31 mai 1637, Henri de Bourbon, prince de Condé, se rendit en pèlerinage à Sainte-Solange et voulut conduire lui-même, à la métropole, les saintes reliques que la population entière réclamait. Ce fut pour Bourges un jour de fête; on jonchait de fleurs les rues par lesquelles la châsse devait passer; le devant des maisons était tapissé; de toutes parts on n’entendait que de pieux cantiques.» (Raynal)
Ces processions avaient lieu particulièrement dans les temps de sécheresse. On a conservé le procès-verbal de la dernière qui eu lieu, en 1730.
«Le 10 mai, anniversaire de sa mort, le lundi de la Pentecôte, anniversaire de la translation de ses reliques et de la dédicace de son Eglise, une foule immense de pèlerins, de malades, de mères, tenant leurs enfants dans leurs bras, viennent invoquer son intercession et chercher autour de son église sinon la santé, au moins l’espérance. Sa châsse est portée processionnellement par des hommes revêtus d’aubes et couronnés de fleurs. Cette châsse en bois argenté, aujourd’hui vide des reliques de la Sainte, a remplacé une châsse en argent détruite pendant la Révolution et que la ville de Bourges avait offerte à la modeste église de village en 1657. Jadis, en effet, toutes les fois que régnaient de longues sécheresses, on apportait solennellement, à Bourges, les reliques de sainte Solange, et on a conservé la mémoire de plusieurs de ces processions que des pluies abondantes avaient suivies de bien près.» (Raynal)
Au XIXème siècle (en 1874), une chapelle fut édifiée sur le lieu supposé de son martyre, à moins d’un kilomètre du village qui porte désormais son nom.
On fête aujourd’hui encore Sainte Solange le lundi de la Pentecôte. Des membres de la communauté villageoise ainsi que des pélerins, souvent nombreux, y portent toujours en procession la châsse qui contenait les reliques de la sainte, témoignage d’une religiosité populaire toujours vivace et qui a traversé les siècles.
A La Celle sur Loire
Cette journée en l’honneur de sainte Solange, la sainte patronne du village.
La messe donnée à l’église Saint-Hilaire pour fêter Sainte-Solange rassemble une petite centaine de fidèles. Le clou de cette animation est la sortie de l’église avec, en tête, le fanion dédié à la sainte patronne, suivi des porteurs d’une statue de la sainte et des petits anges tout de blanc vêtus accompagnés par le père .
Prière pour demander le secours de sainte Solange
“Sainte Solange, priez pour nous. Ô bonne et douce Sainte Solange, accordez à tous ceux qui vous invoquent votre puissant secours, que par votre intercession, ils soient fortifiés et consolés dans les peines de cette vie, étendez surtout votre efficace protection sur la jeunesse chrétienne exposée à tant de périls. Amen”
Prière pour demander la protection de sainte Solange
“C'est avec confiance que nous avons recours à vous, glorieuse martyre de Jésus-Christ; nos pères nous ont appris à vous honorer et à vous invoquer comme notre protectrice. Le souvenir des bienfaits que vous avez répandus sur eux ne s'effacera jamais de nos esprits. Nous avons nous-mêmes éprouvé bien des fois votre crédit auprès de Dieu, et nous ne saurions nous rappeler ce que vous avez fait pour nous sans être pénétrés de la plus vive reconnaissance.
Protégez-nous donc toujours, aimable patronne ; ne cessez de tenir vos mains élevées vers le Père des miséricordes, pour une province qui vous donna le jour ; si le Tout-Puissant, irrité de nos offenses, se dispose à nous punir, priez-le de ne pas oublier que vous êtes notre sœur. L'amour extrême qu'il vous porte désarmera sa colère, et, en faveur de la sœur bien-aimée, il fera grâce aux frères coupables.
Veillez sur nous, charitable protectrice, éloignez d'un pays qui vous est toujours cher ce qui pourrait nuire à son bonheur. Faites-y régner l'abondance et la paix ; détruisez-y l'empire du démon et du péché ; faites-y fleurir l'innocence et la vertu.
Obtenez-nous la grâce de marcher sur vos traces, afin qu'après avoir imité les beaux exemples que vous nous avez donnés, nous puissions participer un jour à la glorieuse récompense dont le Seigneur a couronné vos mérites. Ainsi soit-il.”
src: https://hozana.org/saints/sainte-solange
Saint Sulpice Sévère
Disciple de saint Martin (+ 410)
Originaire d'Agen en Aquitaine, il exerça d'abord la profession d'avocat. A la mort de sa jeune épouse, (d'aucuns disent même avant) il prit l'habit monastique, sur les conseils de saint Martin de Tours, dont plus tard il écrira la vie, qui est le document historique le plus authentique sur le "convertisseur de la Gaule". Sa belle-mère lui fit don d'un petit domaine non loin de Carcassonne. Il y passera le reste de sa vie, écrivant de nombreux ouvrages, correspondant avec saint Jérôme, saint Paulin de Nole et bien d'autres personnages célèbres.
Saint Sulpice est invoqué pour rendre la vigueur aux enfants chétifs et déficients.
On l’invoque contre les troubles de croissance.
Saint Sulpice entra jeune dans la voie de la sainteté. Il fut évêque de Bourges au 7è siècle. Il répandit la foi chrétienne dans tout son diocèse et ranimait le zèle de ses ouailles en leur faisant de fréquentes visites. Sa parole était très écoutée car elle était empreinte de vérité et de douceur.
INVOCATION
Ô Dieu tout-puissant et plein de miséricorde, qui avez dit, avec une bonté infinie: « Laissez venir à moi les petits enfants « , daignez nous combler de joie en nous accordant la guérison que nous vous demandons par les prières et les mérites de saint Sulpice. Que ce saint Évêque intercède pour nous, afin que nous vous bénissions éternellement. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.
Saint Sulpice, qui donnez la santé à nos enfants malades, priez pour nous et consolez-nous par votre assistance.
ORAISON
Ô mon Jésus! je vous aime, mais non à cause du bonheur que vous me promettez, ou parce que vous punissez éternellement en enfer ceux qui ne vous aiment pas. Ô mon Jésus! vous m’avez aimé vous-même d’un tendre amour sur la croix: pour moi vous avez été doué sur elle et rassasié d’opprobres; pour moi votre cœur a été percé d’une lance. Ô mon Jésus! vous avez souffert d’innombrables douleurs, les angoisses de la mort au milieu d’une sueur sanglante, et la mort elle-même; et tout cela pour moi pauvre pécheur. Je veux, ô Jésus, vous aimer de toutes mes forces. Ainsi soit-il.
src :
- https://saint.retz.info/prieres-saintes/st-sigebert-a-st-veran/saint-sulpice/#:~:text=%C3%94%20Dieu%20tout-puissant%20et%20plein%20de%20mis%C3%A9ricorde%2C%20qui,pour%20nous%2C%20afin%20que%20nous%20vous%20b%C3%A9nissions%20%C3%A9ternellement.
- https://nominis.cef.fr/contenus/saint/527/Saint-Sulpice-S%C3%A9v%C3%A8re.html
Saint-Symphorien
C’est en l’an 180, à Autun, en Bourgogne, qu’a eu lieu le martyre de ce jeune saint. Né vers 159 dans une noble famille chrétienne, il avait été baptisé par saint Bénigne, et joignait une grande connaissance des belles lettres à celle de la religion. Il était à la fleur de l’âge et universellement estimé pour ses belles qualités, lorsqu’il fit le sacrifice de sa vie. Autun, à l’époque, pratique encore le culte des dieux gaulois, et en particulier celui de la déesse Cybèle. Un jour, alors que la statue est promenée dans les rues de la ville pour être vénérée, Symphorien refuse de l’honorer et se moque même du cortège. Aussitôt arrêté, il est conduit auprès d’Héraclius, gouverneur de la province. Héraclius, qui, n’ayant rien pu obtenir de lui, ordonna qu’on le battit cruellement et qu’on le mit en prison. Deux jours après, il se le fit encore amener, et, quittant le ton de la menace, il essaya de le vaincre par les plus brillantes promesses. Interrogé sur son comportement, Symphorien répond qu’en tant que chrétien, il n’adore que le vrai Dieu.Le jeune confesseur demeura inébranlable, et fut enfin condamné.
Comme on le conduit hors de la ville pour être décapité, sa mère du haut des remparts l’exhorte à rester fidèle jusqu’au bout :
« Mon fils, mon cher Symphorien, souvenez-vous du Dieu vivant et soyez courageux jusqu’à la fin : élevez votre cœur vers le Ciel et considérez Celui qui y règne. Ne craignez pas la mort, elle vous conduira à la vie éternelle. »
Prière
Accordez-nous, Seigneur, votre secours ;laissez fléchir en notre faveur votre divine miséricorde, et, par l’intercession de vos bienheureux martyrs Symphorien et ses compagnons, daignez étendre sur nous une main propice, l’indulgence et le pardon. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.