Bernadette Soubirous
"La belle dame" comme elle aimait l'appeler, ne lui a pas promis la paix dans cette vie terrestre, mais dans grandes joies dans l'autre.
Elle n'avait pas 10 ans quand elle connue la misère et la maladie, mais jamais, elle ne baissa les bras, son courage et sa dévotion envers son prochain firent d'elle la plus fervente servante du seigneur.
Ainsi cette jeune femme à la santé précaire, souffre de l’estomac et, ayant été touchée par une épidémie de choléra durant l'enfance, elle garda un asthme tenace tout au long de sa vie, finira ses jours atteinte d’une tumeur à un genou et d’une tuberculose pulmonaire .
Elle reste un model d'humilité, de caractère joyeux, elle est disponible à ce qu’on lui demande, et ce malgré la souffrance de son corps, son âme ne s'égare pas
voici la phrase qui la conduisit jusqu'à nous :
« J’aime beaucoup les pauvres, j’aime soigner les malades, je resterai chez les Sœurs de Nevers ».
Et sa philosophie de vie:
« Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant ».
plus d'informations : https://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/fr/
C’est à Bernadette Soubirous, jeune fille simple et humble, que la Vierge Marie choisit d’apparaître à Lourdes à plusieurs reprises en 1858. Elle se présente à elle comme l’Immaculée Conception.
Bernadette rejoint les Sœurs de la Charité de Nevers se mettant au service des pauvres et des malades. Jeune fille pauvre, choisie entre toutes par la Vierge Marie, elle fera de sa pauvreté une véritable richesse : « Celui-ci me suffit… Jésus seul pour richesse » (sœur Bernadette).
Depuis 1866, date de son arrivée à Nevers, l’esprit de Bernadette Soubirous n’a jamais cessé d’habiter le sanctuaire, ancien couvent Saint-Gildard..
Ces lieux nous racontent les petits et grands moments de son histoire, sa vie au service des autres. Ils abritent son corps intact (incorrompu), Ils nous révèlent ses mots et ses prières, ses joies et souffrances. Et ils attirent des bénévoles au service du sanctuaire et des pèlerins.
Bernadette a appris à lire et à écrire seulement à l’âge de 14 ans. De ses écrits, lorsqu’elle était sœur de la Charité à Nevers, on peut retenir son « carnet de notes intimes » (1873-1874), quelques notes éparses et sa correspondance avec sa famille.
A propos de ses rencontres avec la Dame :
Elle me regardait comme une personne qui parle à une autre personne
Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire
A propos de son choix de vie :
J’aime soigner les pauvres et les malades, je resterai chez les Sœurs de Nevers
A propos de sa vie quotidienne de sœur de la Charité de Nevers :
Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant
J’aurai toujours assez de santé mais jamais assez d’amour
Le premier mouvement ne nous appartient pas, mais le second nous appartient
Sur sa vie intérieure :
Jésus seul pour maître, Jésus seul pour richesse, Jésus seul pour ami
Dieu parle au cœur sans aucun bruit de parole
O Jésus donnez-moi, je vous prie le pain de l’humilité… le pain de Charité…
Quelques jours avant sa mort :
O, mon Jésus, que je l’aime !
Je suis moulue comme un grain de blé
Je n’oublierai personne